Économies d’énergie
41% de la consommation d’électricité des communes françaises est en moyenne accaparée par l’éclairage public. L’éteindre aux heures où l’activité humaine est la moins marquée permet une réduction immédiate du gaspillage énergétique.

Préserver notre environnement
La pollution lumineuse est l’excès de lumière artificielle générée par l’éclairage public. Elle perturbe le fonctionnement des êtres vivants qui se sont développés au rythme circadien de l’alternance jour/nuit. C’est le cas pour plusieurs espèces animales comme les insectes ou les chiroptères qui sont victimes d’éblouissement, de désorientation, et de perturbation des cycles de reproduction.

Protéger la santé des habitants
La pénétration de lumière artificielle en provenance de l’éclairage public perturbe le sommeil de l’homme et par conséquent le rythme de l’organisme. Cette perturbation peut être la source de certains problèmes de santé tels que troubles du sommeil, dépression, prise de poids…

C’est l’inquiétude majeure des habitants quand on évoque une réduction d’éclairage. L’expérience des communes ayant mis en place ce dispositif depuis plusieurs années montre qu’il n’existe pas de corrélation entre éclairage et délinquance. 80% des cambriolages ont lieu en journée, et si l’éclairage permet de mieux voir et procure un sentiment de sécurité, il ne permet pas de protéger les personnes en tant que telles.

La contemplation du ciel nocturne, source d’inspiration pour l’humanité depuis toujours, est aujourd’hui devenue inimaginable pour les habitants des grandes agglomérations. Dans une moindre mesure, le ciel Clunisois est aussi impacté par la pollution lumineuse. Il est par exemple difficile aujourd’hui de contempler la majorité des étoiles et la voie lactée avant minuit depuis le centre-ville.